Comme souvent, le Tour de France aime mettre en lumière le massif des Pyrénées. L'édition 2022 compte trois étapes dans le secteur. Elles passeront par des cols prestigieux comme Aspin, Hautacam ou encore l’Aubisque. Ce sera également l'occasion de nouvelles découvertes à l'image du col de Spandelles. Vous aimeriez avoir un peu d'informations à leur sujet ? Débutez alors sans plus attendre la lecture du texte ci-dessous !
Mardi 19 juillet 2022 : Carcassonne - Foix
Cette première des étapes pyrénéennes semble théoriquement la plus facile des trois proposées aux coureurs. Notez tout de même qu'elle fait suite à une journée de repos. Sur le papier, le terrain semble idéal pour permettre à une échappée solide de gagner l'étape. La dernière partie du parcours (les soixante derniers kilomètres) sera la plus exigeante. On y comptabilise en effet deux sommets classés en première catégorie (le Port de Lers et le Mur de Péguère).
Le port de Lers est apparu pour la première fois sur le Tour en 1995. Il est régulièrement présent depuis (quasiment une année sur deux). La montée fait 11,4 km avec une pente moyenne légèrement supérieure à 7 %. Le pied reste probablement la partie la plus difficile avec des passages à plus de 10 %. Le Mur de Péguère est complètement différent. Il fait 9,3 km avec une pente moyenne proche des 8 %. La dernière partie est assurément la plus dure. Sur les trois dernières kilomètres, la pente dépasse les 12 % avec des parties au-delà de 18 %. De quoi effrayer certainement de nombreux coureurs !
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Mercredi 20 juillet 2022 : Saint-Gaudens – Peyragudes
Après un départ en plaine qui devrait favoriser la création d'un groupe d'échappés, la deuxième étape mènera le peloton en direction de l'altiport de Peyragudes. Elle peut sembler relativement courte avec ses 130 kilomètres, comparativement à d'autres étapes proposées par le passé (d'ailleurs connaissez-vous les 5 étapes les plus longues du Tour de France ?). Néanmoins, les soixante-seize derniers kilomètres seront terribles avec pas moins de quatre ascensions dont trois de première catégorie.
Les réjouissances débuteront par un col historique nommé Aspin. Cependant, tout porte à croire qu'il se situe trop loin de l'arrivée (à 64 km) pour donner lieu à une lutte acharnée entre les favoris du classement général. En revanche, à 20 km du but, se trouve Col de Val Louron-Azet. Célèbre pour avoir permis au grand Miguel Indurain d'endosser son tout premier maillot jaune, cette difficulté est longue de 10,7 km avec une pente moyenne de 6,8 %. La montée finale vers Peyragudes devrait aussi être spectaculaire. Le terrain de jeu semble idéal (8 km de montée à 7,8 % de moyenne) pour creuser des écarts importants. Et si les Pyrénées déterminaient le futur vainqueur du Tour ?
Jeudi 21 juillet 2022 : Lourdes - Hautacam
L'ultime étape du triptyque pyrénéen du Tour 2022 conduira les coureurs de Lourdes à Hautacam. Sur le papier, cette étape semble la plus difficile des trois avec deux cols hors-catégorie et un, inédit, de première catégorie. Le parcours ne semble pas propice à une échappée victorieuse. Sa dernière partie (les 73 derniers kilomètres) devrait toutefois permettre aux grands leaders de s'expliquer encore une fois, avant le dernier contre-la-montre.
Même si vous n'êtes pas un grand fan de vélo, vous connaissez sûrement le nom du premier col hors-catégorie. L'Aubisque, puisque c'est de lui dont il s'agit, est une montée interminable de 16,4 km (à 7,1 % de moyenne). Les six premiers kilomètres d’ascension sont peu sélectifs avec une pente d'à peine 5 %. La suite est beaucoup plus compliquée, avec de nombreux passages dépassant aisément les 10 %. Hautacam sera lui le tout dernier col franchi par les coureurs en 2022 sur le Tour. La montée irrégulière (13,6 km à 7,8 % de moyenne) peut donner lieu à de terribles défaillances et venir chambouler le classement général.
Situé à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, le col de Spandelles est la nouveauté de cette 109e édition de la Grande Boucle. Pour permettre le passage du peloton et répondre aux exigences des organisateurs, la route a été entièrement refaite. Cette montée peut se résumer à une succession de petits "raidards", avec des passages excédant les 12 ou 13 %. Il ne lui manque finalement qu'un peu de longueur supplémentaire (10,3 km de montée "seulement") pour être considéré comme un véritable col hors-catégorie !